Cette culture se répand vers le sud de l’Inde et au travers de la Chine, puis en Corée, au Japon, en Indonésie et en Thaïlande. Elle se déplace ensuite vers l’Ouest, en Perse.
En 320 avant J.-C., Alexandre le Grand rapporte la culture du riz en Grèce. De leur côté les Arabes la répandent en Égypte, puis aux alentours du Xème siècle, ils l’étendent sur les côtes orientales de l’Afrique et à Madagascar. Enfin, les Maures introduisent le riz en Afrique du Nord, puis en Espagne vers le XIème siècle d’où il s’étend en Italie. Les Turcs quant à eux font pénétrer le riz dans la plus grande partie de l’Europe du Sud-Est. De leur côté, les Portugais l’apportent en Guinée vers le milieu du XVème siècle. Dans les régions intérieures de l’Afrique, un riz de variété différente (O. Glaberrima) était déjà cultivé. Les Portugais introduisent le riz au Brésil et les Espagnols en Amérique Centrale et dans certaines parties de l’Amérique du Sud.
La légende raconte qu’en 1696 un bateau venant de Madagascar échoue sur les côtes de Caroline du Sud. Pour remercier les autochtones de leur aide à la réparation de son vaisseau, le capitaine offre quelques sacs de riz de sa cargaison. C’est le début de la riziculture en Amérique du Nord.
Cette région est longtemps considérée comme le grenier à riz des États-Unis, mais en raison de fréquents cyclones violents et dévastateurs, les États de Caroline sont plus tard supplantés par l’Arkansas, la Louisiane et le Texas. Le riz est devenu le premier produit agricole d’exportation d’Amérique l’année de son indépendance (1776). En Californie la culture s’est développée à partir de 1860, date de la première récolte, du fait de la « Ruée vers l’Or » et d’une massive immigration chinoise sollicitée pour la construction du chemin de fer.